Introduction Will Mercurios

Sur le troisième palier, il y a une porte, comme à chaque étage d'ailleurs. Ton oreille coller à la porte, pas un bruit. La porte s'ouvre sans difficulté mais elleproduit un tel bruit que cela aurait pu réveiller un mort.

Le couloir est désert, ton interruption impromptu réveille l'éclairage d'un blanc miteux du plafonier. Elle révèle une profonde crasse, des petits bruits te font penser que tu as réveiller suremement une famille de rat ou une espèce similaire. Les chambres sont numérotés 3xx, selon toute vraissemblance, tu dois te rendre au cinquième étage.

Après avoir attendu un moment une éventuelle réaction Will se met en route et monte au 5ème étage par l’escalier de service. Il monte prudemment s’arrêtant régulièrement pour écouté et détecté une présence suspecte. Arrivé au 5ème il écoute avec encore plus d’attention avant de s’aventurer sur ce palier à la recherche de la chambre 504.

Les lumières à cet étage sont clignotantes projetant ton ombre par intermitence. L'ambiance est des plus glauque digne d'un film d'horreur comme tu as pus en voir quand tu étais petit et qui te faisais faire des cauchemard la nuit.

Les numéros s'égraine lentement alors que tu avances dans le couloir, des bruits viennent des différentes chambres que tu passes, des cris lointains, une sirène, puis tu n'entends plus rien, il te semble même être devenu sourd tout à coup, mais non tu finis par percevoir ta propre respiration et le battement de ton coeur.

507... 506... 505...

Enfin la chambre où est séquestré ton patron. L'oreille tendu tu penses avoir entendu un bruit sourd à l'intérieur, un juron s'ensuit rapidement. Pas d'autre bruit.

Will reste à l’affût quelques minutes. Sa détermination est sans faille. Il va tenter un de ses plus gros coups de bluff. Sa paisible existence à été profondément bouleversé ses derniers jours. Il a perdu ses dernières illusions. Il se saisit de sa matraque, la tient ferment en main. Puis comme à son habitude il caresse sa médaille fétiche, ferme les yeux, les ouvre et se tiens prét à agir.

Dés qu’il se sera assuré du nombre d’habitant dans cette chambre il va passé à l’action. Quand une tête se présentera dans l’embrasure de la porte, il va lui asséner un bon coup de barre de fer derrière la nuque afin de l’assommer. Si aucun crâne ne se présente dans les quelques minutes qui suivent il va l’attirer.

Will se place le long du mur à cotés de la porte. Dans un premier temps Will écoute attentivement ce qui se passe de l'autre coté de la porte durant quelques minutes. Pendant ce temps il se tient prêt à assomer la premiere personne qui sort de la pièce.
Si au bout des 2 ou 3 minutes d'attentes personnes ne sort, il tape à la porte et attend qu'on lui ouvre tout en restant dans sa position initiale. Et il assome la premiere personne ou chose qui se présente.

Tu colles ton oreille à la porte, il n'y pas de bruit, pourtant tu es sur d'avoir entendu quelque chose il y a cinq minutes. Les minutes s'égraine mais rien ne se passe. Tu te fais l'effet d'un pervers qui prépare un mauvais coup.

Ta matraque bien serré dans ta main, tu frappes une première fois à la porte. Le temps semble se figer pendant l'instant qui suit ton geste. Le silence se fait plus sourd encore, toujours attentif au moindre signe d'activité dans la chambre.

Tu refrappes à la porte. Il te semble percevoir un mouvement en approche. Une voix s'élève, elle semble anxieuse.

" - C'est pourquoi? foutez le camp"

Will ne répond pas et refrappe à la porte et se tient prêt a assomer la personne qui vient ouvrir.

Silence pendant une minute. La pression monte légèrement. Finalement.

" - Je vous entends, dégagez de là ou alors z'aurez affaire à moi"

Si c'est lui le kidnappeur, il ne te semble plus si dangereux. Cela te fait même sourire. Tu l'entends reculer de la porte et faire un peu de bruit à l'intérieur de la chambre. Tu penses avoir entendus un cri ettoufé mais tu n'en ai pas sur.

Tu frappes de nouveau à la porte. Un bruit caractéristique se fait entendre moins d'une seconde plus tard. Tu as juste le temps de te placer encore plus sur le côté de la porte avant que celle ci n'explose au niveau de ton ventre. Il est peut-être dangereux en fin de compte.

Tu l'entends mieux à présent.
" - Barrez vous sinon je lui fais sauter la tête."

Will se plaque encore plus contre le mur. Il risque un coup d'oeil dans la chambre afin de pouvoir évoluer la situation.

Tu tentes de jetter un coup d'oeil dans l'appartement, un nouveau tir retentis alors que tu retires ta tête, cela passe si près que tu sents le souffle du laser sur le bout de ton nez. C'était moins une et il te faisait un autre trou sur le visage pour le moins déplaisant.

Tu as pus aperçevoir qu'il semble seul dans la pièce, le méprisable individu tient ton patron dans ses bras, un blaster posé sur la tempe, celui complètement apeuré est presque en train de pleurer au secour. Le kidnappeur lui a mis un baillon mais iol n'y a aucune équivoque sur la nature du message. Il t'a semblé apercevoir une chaussure bizarrement placer dans la pièce, on dirait qu'elle est accroché à un pied, mais pour en être sur il faudrait une nouvelle fois passer la tête, mais cela vaudrait très certainement une nouvelle salve.

Des voix, des portes qui s'ouvrent et se referment précipitament, se font entendre dans les étages supérieurs et inférieurs, il faudrait vite finir le boulot et repartir si tu ne veux pas être repéré.

Will se décide à entrer dans la pièce. D’un bon il se jette en direction de la chaussure bizarrement placée. Il le fait dans l’attention d’en maîtriser son propriétaire et ainsi posséder un atout dans la négociation. Will souhaite aussi éviter tout attaque dans son dos.

Grossière erreur mais tu t'en rends compte trop tard. Cette chaussure est effectivement attaché à un pied mais la personne est soit inconsciente soit morte car quand tu te jettes dessus elle ne bouge pas. Le psycopathe tire sur toi dès que tu passes la porte, le tir t'atteint à l'épaule gauche, t'empêchant de t'en servir un certain temps. Le canapé qui cachait l'homme par terre va te protéger quelques instants, il faut vite trouver une solution.

C'est bizarre mais de dos, tu crois reconnaitre la personne allongé.

" - Malik!", c'est le premir nom qui te vient à l'esprit.

Le détraqué s'époumonne:

" - Je veux mon fric sinon je vais le flinguer"

Tu n'avais pas remarqué jusqu'alors mais le type est vraiment immense, ton patron semble si frêle entre ses bras.

Tout en massant son bras endolori Will tente d’interpeller le malade :

Ok ok tu vas l’avoir ton fric mais cesse de tirer, je ne veux pas payer pour libérer des cadavres. Si tu veux le fric cesse le feu. Surtout ne fait pas l’imbécile … J’ai une partie de ton fric, il est dans mon sac, laisse partir ton otage et je te le donne.

" - Me prenez pas pour un idiot, je vois bien que vous voulez me faire une entourloupe. Je suis pas né de la dernière pluie moi."

Il confirme ses dires en balancant une salve au dessus de ta tête. Tu réfléchies aussi vite que la situation le permet. En bougeant ta main, tes doigts se ressert sur un objet métallique pret de la poche de ton ancien pilote. Tes yeux se tournent vers cette objet... un mini blaster. En cas de coup dur cela pourrait être intéressant de l'avoir dans la main, et avec l'habitude de manipuler les cartes, tu pourrais très certainement produire rapidement ce petit objet dans ta main alors que quelques secondes avant il n'y avait rien.

Le forcené n’était peut être pas né de la dernière pluie en tous les cas ce n’était pas un manchot il sait se servir d’un blaster. Will s’adresse de nouveau à lui.

Mais non ce n’est pas une entourloupe regarde j’ai une partie de la rançon, si tu nous flingue t’aura rien, donc arrête de tirer et écoute moi, je vais te donner le pognon, mais tu dois arrêter de tirer…

Puis avant d’entendre la réponse du tireur il agite doucement le sac devant le forcené afin de le convaincre de sa bonne foi mais surtout de faire diversion quelques secondes. Cela lui permet aussi de se mettre en bonne position pour saisir et dissimuler dans sa manche le mini blaster.
Pendant que le preneur d’otage regarde le sac, Will s’empare de l’arme de Malik.

Tout se passe avec une telle fluidité qu'on a l'impression que tu as fait cela toute ta vie. Le type regarde avec avidité le sac, s'il pouvait il baverait sur le sol.

" - Pourquoi t'a pas apporté le reste de l'argent!! attention si tu tentes quoique ce soit je tire sur lui."

Et ton patron peureux comme jamais ne tient plus sur ces jambes, si l'autre n'était pas aussi balèze, il aurait des difficultés à le tenir dans ses bras.

Un air crétin mais malsein se fige sur le visage du forcené:

" - Si je vous tue, j'empocherais au moins une partie de l'argent!"

Et comme si c'était entendu, il te vise et tire.

[tu peux tenter une esquive pour éviter de te faire toucher. Au tour suivant décrit moi exactement ce que tu veux faire.]

Will n’attend pas que le forcené ait fini de visé, il esquive le coup en faisant rapidement plusieurs pas sur sa gauche afin d’éviter le coup. Il ne quitte pas du regard le forcené, prêt à anticiper tout nouveau tire mais surtout afin de distinguer la surface de son corps la plus large et plus éloigné de son patron.

Normalement son esquive là placé sur le coté droit de son adversaire.

Le temps des négociations est terminé place à l’action. Le tir de son adversaire effectué, Will ne lui laisse pas le temps de réajuster ou de recommencer. Il se saisi de son mini blaster et tire sur son adversaire. Il essaie de placer son coup dans la surface repéré, a priori le coté droit de du forcené.

Ton tir est rapide et précis il l'atteint au niveau du foie. Le grand type balèze se plie en deux de douleur, libérant au passage ton patron qui se met a crier d'une voie aigu tellement la peur le prend au trippe. La blessure est moche, elle suinte de sang, sa veste porte la brulure de ton arme. Petit mais costaud c'est mini blaster.

Il reprend rapidement ses esprits, te vise et presse la détente. Tu tentes l'esquive mais trop tard, la souplesse de réaction de ton adversaire ta pris au dépourvu, il t'atteint au niveau de la cuisse, t'empêchant de t'enfuir comme tu l'entends. Lui même est par terre maintenant, il te menace de son arme, mais toi aussi. Fort heureusement tu es en parti protéger par une table basse alors que lui est complètement à découvert.

Ton patron court en dehors de la chambre. Tu n'avais que peut prêté attention aux bruits extérieurs mais il te semble qu'il y a beaucoup d'agitation maintenant.

Will met quelques dixièmes de seconde à réagir pour la première foi de sa vie il vient de faire feu sur un autre homme. Le coup des pirates l’avait perturbé mais là c’était en face à face. Très vite il chasse cette pensée en se disant qu’après tout c’était l’un ou l’autre.

Après tout l’autre semble avoir son compte et d’après les bruits qu’il entend quelqu’un devrait débouler d’une seconde à l’autre dans la pièce. Will s’aplati complètement sur le sol afin de bénéficier de la couverture de la table basse. Ainsi protéger il entreprend de ramper le plus rapidement possible vers la sortie.

Tu entends les râles de l'agresseur, il ne pourra pas te poursuivre apparament.

Tu te mets à ramper en direction de la porte de sortie, prennant garde à ne rien exposer de ton corps à un quelconque tir de désespoire.

Tu lèves les yeux pour voir si tu t'en trouves proche ou éloigné, et te retrouve nez à nez avec une paire d'yeux dans l'encadrement de la porte. Des yeux forts beau d'ailleurs que tu n'avais pas vu jusqu'à présent. Ils s'enfuient de ton champ de vision. Un tumulte plus grand encore raisonne dans l'immeuble comme si une armée entière investissait le batiment.

Une clameur de cri et de voix tantôt en colère tantôt anxieuse, des ordres de calme sont lancés.

Tu finis par atteindre la porte et tu jettes un oeil dehors, des gens à leurs porte, encore en tenus de nuit, regardant dans ta direction, un homme d'un certain age s'avance vers toi, et te dis:

" - Vous allez bien? On a entendu des coups de feu! Que c'est il passé?"

Il jette un oeil à l'intérieur et semble trouver ce qu'il cherchait. Il sourit à pleine dent.

" - Vous avez descendu ce malade! Que Gernish vous bénisse mon ami."

Au moment ou il t'aide à te relever, une escouade d'impériaux fait irruption dans le couloir et se dirige à pas rapide vers vous deux.

Ils ont tôt fait de vous encercler, une partie rentrant dans l'appartement pour sécuriser le périmètre.

" Que c'est il passé ici?"

Il y a un malade apparemment en crise de manque qui a entrepris de tirer sur tout ce qui bouge monsieur l’officier.

Will lui répond en essayant d’employer le ton le plus calme possible pour lui répondre. Il fait un effort pour calmer sa respiration et retrouver ses esprits rapidement. Le plus discrètement possible il fait remonter le mini baster dans sa manche. Son regard se regard se tourne vers l’homme âgés.

Le petit vieux te fais un clin d'oeil et se retourne vers l'officier.

" - C'est vrai ce malade tirait sur tout ce qui bouge. Il avait déjà tué un homme et kidnappé un type mais ce héros l'a neutralisé en un rien de temps", il te désigne en détachant bien les mots de H-E-R-O-S

L'officier te regarde, regarde le vieux le sourire aux lèvres.

" - Et il est parti où, l'otage?"
" - La bas capitaine!", il désigne un groupe de personne à 10 mètre de vous.

Le capitaine demande à 2 de ses suivants d'aller interroger l'otage.

" - Bien nous allons vous emmener pour interrogatoire! c'est la procédure habituelle, même si..."

Avant qu'il n'est pu finir sa phrase, un de ses subordonnés lui dit:
" - Capitaine, il respire encore, j'ai prévenu l'équipe de soins intensifs, il salement amoché, par contre pour l'autre il est belle et bien mort, un coup à bout portant en pleine tête, c'est horrible!"

Une cohorte de cloporte, se masse rapidement autour de vous pour assouvir leur soif de souffrance et de mort. Le petit nombre de soldat n'arrive pas à contenir tout le monde, une équipe de reportage est mêmeprésente, caméra à la main, présentatrice sexy.

Les renforts finissent par arriver, l'agresseur est transporté à l'hopital le plus proche, ton nouvel ami, transporter dans une sacoche mortuaire et toi et ton "patron" encadré par un important convoit de soldat, vous vous diriger vers une cellule d'interrogatoire pour mettre cette histoire au clair.

Will tente d’éviter discrètement les caméras, il remonte son col fait attention quand il se positionne, toujours s’assurer qu’il y a quelqu’un entre l’objectif et lui.

Il lui fallait trouver un moyen de se tirer de se pétrin. Il n’avait aucune envie de répondre aux questions des policiers. D’autant plus que se regain de célébrité risqué de carboniser sa fragile couverture.

Will hésite longuement que doit il faire. Rester devenir un héro et prendre le risque d’être capturer ou alors fuir. Les deux solutions étaient risquées. Fuir et se retrouver seul sans pilote sur une planète inconnu ou alors rester sa nouvelle identité était innocente et son déguisement ferait bien illusion un moment.

Il plonge sa médaille dans sa poche, la tourne et la retourne plusieurs fois puis il la sort. Face il tente de s’évader, pile il tente le grand jeu.

Pile : il reste. « Coquin de sort » pensa t-il.

Il se rapproche de son patron et du Capitaine. Il regarde son patron tente de deviner ses intentions, puis s’adressant au capitaine : « dite moi capitaine cela va-t-il être long »

Les caméras se mutliplient bien que tu caches autant que faire ce peux ton visage, tu entends une journaliste vanter ta modestie et ta timidité.

Le capitaine est occupé à surveiller les mouvements de foules et ses hommes, mais il te répond quand même.

" - Non, juste quelques formalités!"

Pas très bavard.

Les écrans de télévision sur le chemin, diffusèrent avec une synchronisation parfaite le même communiqué:

" - Et voici qu'il y a quelques minutes un jeune héros délivra et s'attaqua seul au ravisseur d'une personne disparu ce matin même. L'homme mesurait plus de 2m et était un dangereux criminel récidiviste...etc...etc"

Ils montrent le visage douloureux de ton agresseur ainsi qu'une video ou le visage caché tu sorts de l'immeuble accompagné par les impériaux et la police local.

Ton camouflage semble parfait, tout le monde y voit que du feu. La vie est parfois taquine, d'un côté de la galaxie tu es l'homme le plus recherché et de l'autre, l'homme le plus convoité.

Vous êtes invité a prendre place dans un speeder banalisé pour vous amenez jusqu'à l'administration impériale. Tu es séparé de ton patron pour te retrouver dans une salle blanche, le capitaine ne tarde pas à revenir.

" - Bien! C'est moi qui vait vous interroger! j'espère que cela ne vous pose aucun problème, monsieur..."